Vent de sable [PRIVE Belo-Kiu-Kiuni et Del-as-Nia]

Je marchais lentement sur le sable chaud et sec du désert. Jamais je n'aurai pensée que cette vaste étendue serait si effrayante, de pars sa grandeur et...son sentiment de vide. Effectivement, le sable s'étendait à perte de vue de tous côtés. On ne pouvait qu’apercevoir, au loin, la cime des arbre ainsi que la montagne. J'étais venue dans cette cité afin de rencontrer les fourmis qui s'y trouvaient. Il faut dire que je n'allais que très rarement ici, car je n'aimais guerre le sable et la chaleur. Cela faisait déjà un petit moment que je trottais dans le désert, et pourtant, aucune cité à l'horizon. Je m’inquiétais de ce que j'allais trouver ici. Je fis une halte afin de me débarrasser du sable qui ornait ma carapace. Je regardais devant moi afin de continuer ma route, quand tout à coup, je tomba face-à-face avec...une fourmi. Je bondis en arrière de surprise, puis examina l'individu présent devant moi. Une fourmi du désert, sans aucun doute. Son odeur la tromperait entre mille. Connaissant toutes les fourmis du royaume, je sus qu'il s'agissait de Del-as-Nia, la fameuse Del-as-Nia qui avait autrefois étée déposée dans la cité de la forêt. Mais, elle avait bien finie par retrouver sa terre natale.

-Bonjour Del-as-Nia, tu m'as surprise ! Que fais-tu ici, dehors, par ce temps si chaud ?

Del-as-Nia, comme toujours, arpentait le désert avec la même pensée : Qui vais-je rencontrer cette fois ? la dernière fois, elle avait croisé une fourmi de la rivière, qui c'était perdu. Si si, c'était vrai ! Elle vit alors une fourmi approché au loin, une fourmi qui avait un air particulièrement familier.

-Bonjour Del-as-Nia, tu m'as surprise ! Que fais-tu ici, dehors, par ce temps si chaud ?

Belo-Kiu-Kiuni ! La reine mère ! Heureuse de cette rencontre inattendu, Del-as-Nia lui répondit :

- Je fais ma ronde ! Ici, dans le désert ardent, la chaleur et toujours au rendez vous !

Elle ne put s'empêcher de sourire. Le désert était toujours chaud, quel quand soit la saison. Mais la nuit, la chaleur laissait place à un froid glacial, plus d'une fourmis sont mortes, à cause de ça... Et Del-as-Nia avait la conviction que le froid glacial de la nuit était bien plus difficile à supporter que la chaleur le jour !

- Je fais ma ronde ! Ici, dans le désert ardent, la chaleur et toujours au rendez vous !

Je lui gratifiais un sourire. J'avais toujours admirée les fourmis vivant ici, leur résistance était époustouflante. Je scrutais la jeune fourmi présente en face de moi. Elle était un peu plus petite que moi, mais était très robuste. Ses mandibules n'étaient pas bien grandes, mais étaient ornées de minuscules lames tranchantes. Del-as-Nia était majoritairement noire, mais ses pattes semblaient avoir des teintes rougeâtres. Elle semblait me scruter elle aussi. Une question me vint à l'esprit subitement.

- Del-as-Nia, dis-moi, où se trouve donc ta cité ? Je ne vois pas l'ombre d'une bute ici, dans ce désert.

Alors que je la regardais avec un air interrogatif, je sentis ma gorge s'assécher. J'essayais de l'humidifier, mais cela était bien laborieux. Je détournais mon regard vers la droite, lorsque j’aperçus un nuage de poussière se former au loin. Seulement, la nuée de sable semblait se rapprocher de nous...

La reine mère me demanda :

Del-as-Nia, dis-moi, où se trouve donc ta cité ? Je ne vois pas l'ombre d'une bute ici, dans ce désert.

Une bute ? Il n'y avais même pas le moindre petit caillou ! Avoir la chance de tomber sur une minuscule ombre de plante ou d'autre chose était déjà presque impossible ! Bon c'était vrai, il y avait, non loin de la, un rocher légèrement courbé, qui pouvait abriter au moins une dizaine de fourmis. Mais c'était tout ! Elle articula :

- Hum.. Ma cité se trouve à quelque pas de loups de là, (mesure de fourmis)mais si tu préfères, je connais un coin ombragée ou tu pourra te reposé !

La chaleur, elle, elle y était habituée. Trainer ses petites pattes dans le sable chaud ne la génait guère. De plus, elle était née pour vivre ici. Elle avait vécut ses premiers mois dans la foret, mais elle savait que son destin n'y était pas. Elle avait abandonner son meilleur ami, ses meilleures amies, pour venir ici. Mais elle était vraiment chez elle, perdu au beau milieu de nulle-part. Certains aurait peur, ce serais perdu ou peut-être serait mort ! Mais elle, elle à sut. Elle à sut découvrir ou était la cité perdu des fourmis du désert. Comme si son instinct savait précisement quel chemin prendre. Elle était comme sa, elle n'y pouvait rien.

- Hum.. Ma cité se trouve à quelque pas de loups de là, (mesure de fourmis)mais si tu préfères, je connais un coin ombragée ou tu pourra te reposé !

Je regardais la fourmi d'un air affectueux, et répondis :
- Oui je veux bien que tu me montre cet abris s'il te plait. Je n'en peux plus...

Tandis que Del-As-Nia commença à m'accompagner, je sentais le vent de plus en plus fort, et des bruits sourd résonnaient au loin.
- Sais-tu ce qu'il se passe Del-as-nia ?Demandais-je.
Je regardai l'horizon d'un air inquiet, j'avais un mauvais pressentiment...